Réflexion sur le féminisme
Dans le brouhaha habituel du féminisme conventionnel, des notions transcendent : hypocrisie et victimisme. Elles sont, habituellement, construites sur des couches d'argumentation maintenues par la mauvaise foi et les faux arguments.
Si les féministes se rebellent contre un patrimoine patriarcal phallocrate, leurs demandes ne manquent pas de donner l'impression qu'ils cherchent à établir une société matriarcale vaginocrate !
Si l'on assume que les femmes sont des victimes dans un monde d'hommes, c'est que l'on est ignorant de l'histoire : Des épisodes entiers de l'histoire de l'humanité ont été écrits par des femmes leadeurs, savantes, religieuses, ouvrières et simples mères... Ces femmes n'étaient pas soutenues par des organismes féministes, elles ont fait l'histoire comme tout être humain qui a l'étoffe d'un forgeron de l'histoire.
Notre société d'aujourd'hui garantie aux femmes leurs droits fondamentaux et certains avantages !
Les sociétés gouvernées par leurs traditions sont des sociétés hors-normes. Si les femmes demandent d'être indépendantes des hommes en pointant du doigt les traditions c'est qu'elle ne sont simplement pas conscientes du fait que les traditions ne font pas partie des lois et les suivre ou non ne revient qu'à soi. S'attendre à ce que l'on change les traditions pour que ces femmes soient à l'aise n'est simplement pas possible et la loi est garante de leur indépendance depuis bien longtemps. Si elles demandent de ne pas être chosifiées, c'est que l'homme chosifie la femme. Ceci n'est plus valide dès que l'on se rende compte que les femmes cherchent tellement à se présenter comme objet de désire (pour une raison ou pour une autre) que les regarder autrement est difficile. La persistance de la prostitution (le métier le plus ancien au monde) malgré son illégalité n'en est que la preuve irréfutable !
L'homme est amené à prendre la charge financière totale de sa famille. Cette charge est aussi couteuse en temps qu'en énergie. La femme n'y est contrainte nullement. La charge ménagère et l'éducation des enfants tombent logiquement de son coté. Pourquoi demander à l'homme de participer aux travaux ménagers et à l'éducation des enfants ?
Dans le couple, c'est généralement la femme qui désire avoir des enfants tout en sachant que ces enfants sont un siphon financier et que leur éducation est laborieuse. Si elle n'est pas prête à assumer, elle n'a qu'à ne pas en demander.
Le travail pour une femme est un luxe auquel elle a accès. Elle est, certes, moins payée que l'homme, mais cet écart dans les salaires permet à l'homme de mieux financer sa famille et aux employeurs d'amortir les congés de maternité et autres qu'une femme tend à prendre. Il est à noter que la différence de salaire n'est pas assez grande pour couvrir le manque d'efficacité dont les femmes font preuve dans certaines situations. De surcroit, les femmes tendent à refuser de fonder une famille avec un homme qui leur demande de participer dans les dépenses. L'égalité des salaires est injuste.
Des voix vont jusqu'à demander que certains standards (généralement physiques) pour certains postes soient réduits pour que les femmes puissent y accéder ! N'est-ce pas de l'extravagance ?
Ceci-dit, les femmes ont accès à certains postes où les hommes ne sont typiquement pas acceptés (secrétariat, etc...). On ne voit pas d'hommes s'en plaindre !
Dans l'éternelle guerre des comparaisons entre l'homme et la femme entretenue par les féministes, on braque toujours les projecteurs sur le fait que la femme souffre plus que l'homme (pendant la gestation, accouchement, règles, etc...). On s'attend à ce que l'on change la nature pour elles? C'est au-delà du pouvoir de qui que ce soit !
On porte aussi la lumière sur la violence à l'égard des femmes et à leur exploitation de la part des corps criminels comme si les hommes ne sont pas sujets à la violence et l'exploitation criminelle. Tout être humain court le risque d'être sujet à l'exploitation criminelle, à la violence et au viol par un homme comme par une femme. La supériorité des taux de mortalité des hommes sujets à un acte de violence n'a pas l'air d'avoir de l'importance pour les féministes.
Les revendications des féministes sont aussi inutiles pour les femmes qu'injustes et insensées.
Les problèmes auxquels fait face la société sont beaucoup trop grands et nombreux pour que les gens laissent tout à part pour s'intéresser à telles demandes ennuyeuses.